Apple est accusé par le gouvernement d’avoir orchestré, dans les mois précédant la sortie de l’iPad, une entente entre les grands éditeurs américains leur ayant permis d’augmenter le prix des livres électroniques par rapport aux 9,99 dollars fixés par Amazon pour les nouveautés et les best-sellers. La firme à la pomme a fait valoir lundi qu’elle avait mis à disposition du public à l’iPad des livres électroniques qui n’étaient pas proposés à l’époque par le leader du marché Amazon. « Nous rendions des livres disponibles immédiatement, alors qu’ils ne l’auraient pas été pendant des mois » chez Amazon, a affirmé Eddy Cue, vice-président d’Apple. Il était appelé à témoigner lors d’un procès pour entente sur les prix à New York.
M. Cue a subi un interrogatoire serré concernant un courriel qu’il avait envoyé en décembre 2009 au patron d’Apple Steve Jobs, aujourd’hui décédé. Il y décrivait des éditeurs satisfaits de la position du groupe informatique car elle « règle le problème posé par Amazon« . L’avocat du département de la Justice, Lawrence Buterman, a demandé s’il entendait par là que les éditeurs allaient pouvoir imposer à tous les revendeurs des prix plus élevés que ceux proposés par Amazon. M. Cue a affirmé que c’était seulement une demande qu’Apple ne facture pas 9,99 dollars pour les best-sellers.

Be Sociable, Share!