La Cnil et l’Inria ont lancé l’étude Mobilitics visant à tracer les échanges et l’utilisation des données personnelles des utilisateurs de smartphones. « Les conclusions générales de l’expérimentation sont largement convergentes entre iOS et Android, mais il y a des différences entre les deux écosystèmes », explique Isabelle Falque-Pierrotin, de la Cnil. Apple (20 % des smartphones utilisés en France), verrouille de manière plus stricte l’accès à certaines données de son système, ce qui protège mieux ses utilisateurs que ceux utilisant Android (environ 66 % des smatphones en France).
« Les applications sur Apple qui récupèrent le plus de données possible se comporteront pareil sur Google, mais elles auront accès à beaucoup plus de données, car le système est moins limitatif », résume Stéphane Petitcolas, ingénieur expert à la Cnil.
