Apple s’est retrouvé sur le gril mardi au Sénat américain. L’entreprise est accusée d’avoir exploité des failles dans les législations fiscales à l’échelle internationale pour échapper aux impôts sur des dizaines de milliards de dollars de revenus. Une commission d’enquête du Sénat lui reproche d’avoir « cherché le saint-Graal de l’évasion fiscale« , selon les mots de son président, le démocrate Carl Levin. « Nous ne dépendons pas d’artifices fiscaux« , s’est défendu le patron d’Apple, Tim Cook, lors d’une audition devant les parlementaires. « Nous ne dissimulons pas d’argent dans des paradis fiscaux. »
Richard Harvey, un professeur de l’université de Villanova également entendu par les sénateurs, a reconnu qu’Apple avait probablement « agi dans les limites de la législation internationale« , mais a ajouté être « presque tombé de (sa) chaise » en entendant le groupe dire qu’il n’utilisait pas d’artifices. Le sénateur républicain John McCain a jugé « scandaleux » qu’Apple puisse « éviter de payer des impôts tout autour du monde avec ses stratégies alambiquées et pernicieuses« .

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